Lexique de la bijouterie pour homme

Sautoir

Le terme désigne un collier long, pouvant ou non posséder une partie pendentif. Pour être qualifié de sautoir, il doit descendre au minimum à hauteur de poitrine. Si sa longueur est extrême, il permet de faire plusieurs tours et de prendre une épaisseur multiple. Cela n’empêche pas de ne pas donner la même dimension à chaque tour. L’effet crée est alors double. Il est traditionnellement utilisé par les femmes qui souhaitent mettre en valeur un décolleté ou leur buste, mais a fait récemment son apparition dans la bijouterie pour hommes. Lorsqu’il ne porte pas de pièce lourde, il se balance au rythme des mouvements de son porteur.

Baguier

Lorsqu’il faut donner le tour de bague d’un bijou que l’on souhaite acquérir, il existe, comme c’est le cas pour les pointures de chaussures ou le tour de taille une échelle précise, qui en général va de 44 à 67, en allant de un en un. Afin de savoir quelle taille est nécessaire lors de l’acquisition du bijou, les professionnels utilisent un baguier, qui se présente sous plusieurs formes. Qu’il soit en métal ou en plastique, que les anneaux soient libres ou insérés dans une planchette, l’idée est de pouvoir faire passer le doigt voulu à travers plusieurs trous croissants jusqu’à trouver la bonne taille.

Serti

Le sert est une technique de joaillerie qui permet la fixation d’une pierre ou d’un élément minéral sur un support métallique. Il en existe au moins dix variantes selon le type de minéral utilisé et selon que le sertissage reste ou non apparent et fait donc partie intégrante de la pièce. La plus usuelle est le serti griffes dont la vocation est plutôt enserrer une gemme taillée. Les autres techniques sont à préconiser si la gemme est de petite taille, si plusieurs pierres doivent figurer côte à côte. Certains sont qualifiés d’invisibles ou de mystérieux car le système de fixation n’est absolument pas mis en avant et semble donc disparaître.

Cabochon

En bijouterie et en joaillerie, un cabochon définit un minéral qui est poli mais n’est pas taillé. La qualité intrinsèque de la pierre fine ou de la pierre précieuse peut être la même, bien que ce mode de taille soit souvent utilisé sur des minéraux de moindre qualité. En théorie, on peut obtenir un bijou possédant une pierre ainsi polie à partir de n’importe quel minéraux, même si les moins durs sont très friables et donc fragiles. L’onyx, les pierres dites de lunes, l’œil de tigre, le quartz, la fluorine, et la famille des béryls sont particulièrement usités.

Echelle de Mohs

L’échelle de Mohs permet de classer les minéraux, et par extension tout matériau, selon leur dureté. Elle va de 1 pour le talc, friable entre deux doigts, à 10, le diamant. Utilisée par les minéralogistes, cette échelle permet de donner une indication sur le minéral que l’on souhaite porter en bijou. Les pierres fines ont généralement une dureté supérieure à 7. Les pierres dites précieuses ont une dureté de 8 à 10. Il semble donc que la valeur marchande d’un minéral lui soit au moins en partie liée.

Poinçons

Le terme général désigne un outil utilisé pour créer une marque spécifique sur une pièce de bois, de cuir ou de métal. Dans le domaine plus particulier de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie ou de l’orfèvrerie, les poinçons sont utilisés pour certifier de la teneur en métal précieux d’une pièce. Pour chaque valeur, un symbole bien particulier est représenté. Ainsi un objet frappé d’une tête de loup indique un bijou en platine 950 millième.

Argent 925

En bijouterie, le métal argent, par sa malléabilité et sa noblesse, est très utilisé. On réalise des colliers, bracelets, gourmettes et pendentifs depuis la nuit des temps. Lorsqu’il n’est pas pur à 100 % mais qu’on lui ajoute de faibles proportions de cuivre ou d’un autre métal, il prend alors l’intitulé d’argent suivi d’un chiffre. Un bijou pour homme par exemple, portant la mention « argent 925 » signifie qu’il comprend au moins 92.5 % d’argent. Ceci est visible par l’identification du poinçon spécifique.

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